un agité notoire

Unedeux

Alors comme ça, on s’agite ?
Nicolas Paugam sort son premier album solo « officiel », « Mon Agitation », un grand et ludique hommage à la musique qu’il goûte. Une musique qui vient de loin, du Brésil (de Milton Nascimento et autres bons génies), mais aussi d’assez près, de quelques vaillants « chansonniers » français, à avoir porté la mélodie et le verbe bien haut (Vassiliu, Annegarn…). De musiciens et d’interprètes donc, qui n’ont jamais perdu leurs attaches avec les musiques dites « populaires ».
Chemin faisant, chemise au vent, un univers et une écriture s’imposent. Pas des moindres. Un bel et joyeux album…

pêcher des langoustines ?

His name was JOY

a love letter to Harry Edward Nilsson III (1941-1994)

Dans mon top amoureux, des chanteurs, auteurs, compositeurs, éternels et j’en passe, siège le roi Harry dans son peignoir éponge. Il yodelise parmi les queues de pie, les orteils dans l’herbe, un steel-drum dans le coin, pour lui chatouiller le lobe de l’oreille. Ô maître Smilsson-Popovitch, comment faisiez-vous pour enrober votre sophistication dans une telle indulgence, un supra-m’en-foutisme qui confondait vos admirateurs ? C’étaient sans compter les sourds (des légions ici-bas) qui n’y voyaient plus que lubies éthyliques. Il fallait qu’ils aient les canaux bien bouchés, ceux qui ne voulaient rien entendre. HarO sur la débraille !   se jeter au feu avec Harry ?

boule de neige

une

Impeccable retour de Peter Milton Walsh qui signe un nouvel album de The Apartments après une (trop) longue absence. La « résurrection » tient pour les fans d’un miracle doublement inespéré. Car depuis une vingtaine d’années, Walsh a traversé de graves difficultés personnelles qui compromettaient jusqu’ici tout espoir de reprise (la perte de son fils Riley en 1999, avait entériné sa retraite de la scène musicale). Et surtout, en mettant de côté l’argument biographique et la confidentialité dans laquelle le groupe est resté, parce que ce nouvel album revigore les qualités des disques précédents sans labeur affiché (voix intacte, composition, et sensibilité très personnelle des arrangements). La pause n’aura été qu’une parenthèse (de 18 années ou presque) pour Peter Walsh qui reprend très sereinement, du moins en apparence, ses affaires musicales, quasiment là où elles en étaient.

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