Jazz Nomades 2013 (petit deux) : lyriques mais explicites

art4_Jazz nom petit 2_Avant, Albert Marcoeur, il y en a eu d’autres, des aimables agitateurs, le long de cette soirée Jazz Nomades du 29 mai 2013 aux Bouffes du Nord à Paris. Résumé des épisodes précédant l’Albert dans un désordre ordonné…

Goujat va! Bin ouais, c’est un festival quoi, on n’arrive pas à destination sans chausser les wagons même si, surtout si, les ouvriers se sont amusés à croiser les rails. On commence par quel bout? Denis Charolles et Vimala Pons dans un numéro de savant déséquilibrisme? La batterie est dans un coin, bancale, quelques plateaux à fromages spoerriques dans les entournures. On entre sur scène en se disputant les gourmandises dans une valse à trois temps plus quelques uns de trop. Ça éructe primal, ça tique de la cymbale et concupisce à chaque tom tom. Lire la suite

Jazz nomades 2013 (petit un) : Albert Marcoeur Quatuor Bela

marcoeur-mont bouffesun jeudi donc, le 29 mai 2013. Un théâtre : les Bouffes du Nord à Paris. Le groupe : Albert Marcoeur et le quatuor Bela pour un « Si oui, oui. Sinon non », au festival Jazz Nomades/La voix est libre. La pluie : pas, avant, et un peu après ..

Des fois, ça vient tout seul : tu connais l’itinéraire, la chute, le placement des virgules. D’autres, il faut se mettre le pistolet (à eau) sur la tempe. La machine est un peu rétive, elle toussote au démarrage, te fais de vilains à-coups. Ce matin, à 11 heures, à une heure plus ou moins près, il se pourrait que ce soit comme ça, enfin, on verra bien… Dans mon souvenir, une petite mise en scène ordinaire, une table, une lampe, une chaise même, quelques papiers, un petit cercle concertant Lire la suite

un concert, mendelson, jandek, quelques à-côtés

banniere_mendelson-940x240c’était un soir de printemps, frileux et pluvieux à souhait, le jeudi 23 mai 2013, dans un festival, la Villette Sonique, un lieu, le Cabaret Sauvage

Trop de volume, pas assez de son. Les basses des baffles te renvoient à ta place. Pourtant tu étais prêt à tout braver, de très près et plein centre, le doigt sur l’écran. Mais chaque murmure est un affreux ronflement. Fi de l’intimité susurrante de la voix. Alors tu regagnes les bas côtés, un peu de côté, la verticalité hésitante, en tanguant sur des marches dérobées. L’ambiance est studieuse. On étudie la bête à plusieurs têtes, les oreilles en dévotion. Lire la suite